Traditionnellement, il est d’usage de réduire les classes d’actifs aux cinq grandes catégories que sont les actions, les obligations, les matières premières, le marché monétaire et l’immobilier. Cette classification exclut pourtant un outil essentiel à une bonne diversification du portefeuille : les produits structurés note Steve Lamarque, associé fondateur chez Hilbert IS.

D’après Markowitz, prix Nobel d’économie, la diversification comme outil d’optimisation de portefeuille permet de réduire son risque et d’augmenter son rendement potentiel.

Une bonne allocation doit nécessairement réduire les risques en combinant différentes classes d’actifs n’évoluant pas dans le même sens.

À titre d’exemple, une allocation d’actifs comportant des actions et des obligations a pour logique de réduire les risques. Grâce à la combinaison mécanique de ces deux actifs, le portefeuille devrait disposer d’une corrélation négative entre eux. Or, dans un univers de taux bas comme celui observé ces dernières années, nous avons constaté une volatilité accrue des obligations, conduisant à une corrélation positive à court terme avec les actions.

Qu’est-ce qu’un produit structuré ? il s’agit d’un placement résultant de la combinaison d’au moins deux produits financiers (par exemple des actions, des obligations, des matières premières etc.).

Les produits structurés peuvent être à mi-chemin entre les actions et les obligations. Une bonne utilisation de ces produits peut être une alternative aux caractéristiques des actions, tout en offrant les mêmes spécificités que les obligations.

La souplesse et le caractère modulable des produits structurés permet de s’ajuster au mieux à la stratégie globale du portefeuille, d’optimiser son allocation et d’offrir une meilleure diversification des risques.