Les entreprises bien notées sur le plan des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) sont de plus en plus prisées par les investisseurs. Mais ces derniers serviraient sans doute mieux leurs intérêts en ciblant les retardataires d’un point de vue ESG, ceux-là même qui se sont fermement engagés à se repentir prévient Nelson Yu, gérant actions chez Alliance Bernstein.

Il peut sembler illogique de viser les entreprises mal notées. Mais, en réalité, celles d’entre elles qui travaillent à une véritable amélioration de leurs performances ESG peuvent apporter beaucoup aux investisseurs et à la société.

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Les notations ESG sont la colonne vertébrale de l’investissement responsable. Elles permettent aux investisseurs de disposer d’un instantané des performances d’une entreprise donnée dans une série de domaines qui vont de la protection de l’environnement à l’égalité homme-femme.

Mais elles peuvent parfois être trompeuses parce qu’elles ne rendent pas compte de la volonté de changement dont les entreprises font preuve. Nos recherches montrent d’ailleurs que notations ESG et meilleure performance ne sont que faiblement corrélés.

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L’effet rédemption

Les entreprises qui occupent le bas du classement ESG sont celles qui tirent le meilleur profit des hausses de leur notation. Nous avons analysé, sur une période de plus de dix ans, le rendement relatif des entreprises dont la notation ESG a été revue à la hausse. En moyenne, leurs actions ont affiché un taux de rendement à douze mois de 0.93 % supérieur à celui de l’indice MSCI ACWI à pondération égale, alors que celles dont la notation ESG s’est dégradée ont fait moins bien que l’indice.

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Aux États-Unis, ce sont les retardataires ESG en cours de repentance qui sont le mieux payés de leurs efforts, un phénomène que nous avons baptisé « l’effet rédemption ».

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