Les nouvelles économiques récentes montrent que la déprime industrielle se poursuit prévient François-Xavier Chauchat, responsable du cadrage macroéconomique et de l’allocation d’actifs chez Dorval. Mais après 15 mois de ralentissement, il nous semble raisonnable de penser que le creux du cycle industriel mondial devrait être assez proche.

Les investisseurs vont certes rester nerveux tant que les preuves d’une reprise resteront absentes, mais l’attitude accommodante des banques centrales devrait pouvoir contribuer à calmer les impatiences.

Si ce scénario se réalise, le marché japonais des actions retiendra particulièrement l’attention, car il est devenu de loin le moins cher de tous les marchés développés. Le cas japonais contredit une croyance très enracinée, selon laquelle la valorisation des actions serait maintenue artificiellement élevée par les politiques monétaires non-orthodoxes.

Comment donc les actions japonaises peuvent-elles être si bon marché alors que la Banque du Japon poursuit sa politique d'achats massifs et figure désormais parmi les 10 premiers actionnaires de 40% des sociétés japonaises cotées en bourse ?

L’une des raisons clefs de la sous-évaluation record des actions japonaises est que ce marché est beaucoup plus riche que les autres en sociétés industrielles. La déprime boursière nippone en dit donc très long sur le niveau extrême d’angoisse des investisseurs à propos du cycle industriel et commercial.

Avec d’autres valeurs cycliques en Europe et en Asie, le marché japonais devrait se revaloriser fortement lorsque le cycle industriel mondial commencera à se redresser, voire avant si un accord commercial entre les États-Unis et la Chine est conclu.

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