Les résultats de la dernière étude de Linedata sur la gestion d'actifs révèlent une volonté des acteurs de capitaliser sur le potentiel offert par l'analyse des données et la digitalisation pour protéger le rendement de leurs investissements et leur performance opérationnelle, contre les risques d'une nouvelle dislocation des marchés. 

Après la mise en œuvre de la directive MiFID II et du RGPD, les gestionnaires d'actifs attendaient avec impatience une période de calme relatif où ils pourraient se concentrer sur des projets d'innovation à plus long terme, parmi lesquels la transformation digitale.

Mais préoccupés désormais par le risque de retournement du marché, ces acteurs cherchent à bien anticiper les perturbations. Cette enquête montre à quel point évoluer dans ce paradigme est une nouvelle norme pour les gestionnaires d'actifs du monde entier.

Les principales conclusions de l'enquête 2019 sont les suivantes :

• Maintenir de bonnes performances sur les investissements est le plus grand défi de ces acteurs (34 %) : ces préoccupations contrastent fortement avec celles de l'année dernière, au cours de laquelle le principal défi consistait à s'adapter aux nouvelles réglementations (44%) et seulement au quatrième rang à maintenir la performance des investissements.

• Le battage autour des robots-advisors et de la blockchain s'essouffle : 7% des répondants considèrent les robots-advisors comme devant être la source majeure de disruption de l'industrie de la gestion d'actifs au cours des cinq prochaines années, contre 22% en 2018.

• Les gestionnaires d'actifs donnent la priorité aux projets liés aux données et à la digitalisation à court terme : les transformations structurelles à long terme sont moins prioritaires que les gains plus rapides en matière de données et d'automatisation.

• La gestion passive domine, mais de nombreux acteurs ne peuvent pas en bénéficier : les ETF sont les produits que les gestionnaires d’actifs s'attendent le plus à voir croître cette année (cités par 39% d’entre eux). Cependant, seuls 9% prévoient de lancer principalement des produits passifs, contre 41% qui prévoient de lancer principalement des fonds actifs.

Pour consulter l’enquête Lindedata, cliquez ICI