“I am prepared for the worst but hope for the best”, disait un Premier ministre anglais du XIXème siècle, Benjamin Disraeli.

Nous sommes encore loin de tirer la conclusion qu’il faut déjà se préparer au pire. Mais force est de constater que sur les marchés, si les signaux de court terme sont toujours positifs (malgré peut-être quelques risques un peu trop ignorés), ceux de moyen terme se troublent un peu, invitant à participer à l’euphorie ambiante avec un minimum de circonspections.

A court terme, les deux grandes banques centrales (Fed et BCE) rassurent les investisseurs en affichant leur capacité à assouplir la politique monétaire en fonction de la conjoncture, après avoir inquiété par leur fermeté lors de la débâcle des marchés du quatrième trimestre.

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Si tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes, où sont les risques ?

Les risques de court terme

  • Autant nous anticipions une reprise chinoise, autant nous sommes convaincus qu’elle ne sera pas vigoureuse. Autrement dit, les chances de continuer à être surpris positivement par la Chine ne sont pas durables.
  • Les investisseurs ont tellement bien intégré la complaisance des banques centrales que les positions vendeuses sur la volatilité (contrats VIX) sont redevenues massives, ce qui est un indicateur de fragilité du marché. Rappelons que fin janvier 2018, le S&P 500 a plongé rapidement de 10% dans le même contexte avec relativement peu d’éléments.
  • Les investisseurs qui étaient pessimistes concernant les négociations commerciales sino-américaines sont devenus optimistes. De fait, ils ont suivi l’humeur de Donald Trump, reflétée dans ses déclarations, ce qui est logique étant donné que c’est lui qui a créé la tension et joue un rôle déterminant pour l’apaiser. […]
  • Enfin, le risque de voir apparaître des tensions commerciales entre les Etats-Unis et l’Europe est bien réel. L’accord NAFTA 2.0 a de fait pour conséquence d’augmenter le coût de production d’un véhicule américain. […]

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Benjamin Melman est directeur allocation d'actifs et dettes souveraines chez EDRAM