Le moteur taux est très puissant, mais il y a trop d’incertitudes actuellement : économiques, politiques, volte faces soudaines des Banques Centrales qui laissent à penser qu’elles craignent « quelque chose »…

Ces éléments contrastent avec la très bonne tenue des marchés, prévient Jean-Marie Mercadal, DGD en charge des gestions chez OFI AM.

Cette forme de déconnexion entre la « vraie vie » et le prix des actifs commence à nous mettre mal à l’aise ! Pour la première fois depuis 8 ans, nous conseillons de souspondérer les actions et de profiter du mouvement de hausse pour réduire le risque.

Toutes les grandes classes d’actifs affichent des performances positives : de l’ordre de 15 % à 20 % pour les marchés d’actions, et de 3 % à 7 % pour les marchés obligataires, selon qu’ils soient plus ou moins sensibles et exposés au risque crédit et/ou émergent. Seule la performance des placements monétaires s’avère négative, ce qui est un comble et illustre bien la complexité de la situation actuelle.

Un monde de stimulation monétaire et budgétaire… et de « nouvelle guerre froide »

Le climat a donc bien changé depuis le dernier trimestre très anxiogène de la fin de l’année 2018. Ce changement spectaculaire est le fruit d’un revirement complet des politiques monétaires, assortie d’une logique plus « laxiste » vis-à-vis des déficits budgétaires et de l’endettement en général.

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