À mi-parcours de l’année 2019, en dépit d’une actualité féconde en rebondissements politiques et géopolitiques, il n’y a toujours pas lieu de modifier la lecture d’ensemble des marchés que nous proposions à l’issue du premier trimestre.

[…] La saga des négociations commerciales ne fait qu’apporter une bonne dose de piment à un paysage d’ensemble relativement clément pour les marchés actions.

Les performances des indices au deuxième trimestre sont ainsi modérément positives, aucun des grands marchés actions, pas même le marché américain, ne s’écartant de plus de 4 % des niveaux qui prévalaient à fin mars. La nouvelle accélération de la baisse des rendements obligataires a en effet soutenu la valorisation des actions, que le regain d’incertitudes tendait à pénaliser.

Il convient de maintenir dans cette phase de fin de cycle économique une analyse des marchés disciplinée, pour continuer de distinguer le bruit de l’essentiel.

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Pendant ce temps, la croissance piétine En effet, la toile de fond demeure universellement médiocre, avec en particulier une activité industrielle toujours déprimée, même si les activités de services, traditionnellement moins cycliques, semblent encore résilientes.

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Il serait bien hasardeux aujourd’hui d’estimer, parmi les causes du ralentissement global, les parts respectives revenant :

1/ au ralentissement délibéré entamé par la Chine en 2018 ;

2/ aux effets délétères de la guerre commerciale sino-américaine sur la dynamique des investissements industriels ;

3/ au durcissement intempestif des politiques monétaires menées l’an passé.

Ce cocktail dont on ne connaît pas les proportions amène principalement une question : le retour à l’assouplissement monétaire que s’apprêtent à effectuer les banques centrales sera-t-il suffisant pour inverser tous les motifs de ralentissement, a fortiori si l’économie chinoise demeure sous pression ?

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Didier Saint-Georges est membre du comité d’investissement stratégique de Carmignac.