Le cabinet d’étude PwC met en garde les professionnels européens de la finance : leur secteur va connaitre une véritable « amazonisation ». Banquiers et assureurs sont-ils condamnés à devenir des places de marché ?

Après l’ubérisation de l’économie, l’amazonisation des services financiers. Le développement des nouvelles technologies confronte les professionnels de la finance à un nouveau défi : survivre aux plateformes numériques. Un rapport de PwC explique à quel point les enseignes européennes sont mal préparées pour affronter ce phénomène.

Dans le domaine de la gestion d’actifs par exemple, ces nouvelles plateformes numériques vont permettre aux investisseurs d’avoir accès aux informations des fonds, de les comparer et les aideront à réaliser leurs opérations financières en leur proposant les produits les plus adaptés à leur besoin. En résumé, elles feront une large part du travail des professionnels de la finance. Mais à moindre coûts et avec plus de transparence.

L’enjeu est d’autant plus crucial pour les établissements européens que si l’Europe a longtemps fait figure de leader des marchés financiers aux côtés des Etats-Unis, elle est aujourd’hui largement rattrapée par la Chine.

Extrait du rapport de PwC

Mais alors, comment réagir ?

Les sociétés de service financier devront, bon gré mal gré, s’adapter de l’amazonisation de leurs métiers : se concentrer sur le client en le mettant au centre de la relation (et donc ne plus rester dans un modèle où c’est l’offreur qui a le pouvoir), lui offrir le meilleur rapport qualité/prix et « être à l’avant-garde de l’innovation et des nouvelles technologies ».

Le tournant de l’amazonisation dans l’univers de la gestion financière, s’il représente un risque, pourrait également offrir des opportunités : en proposant plus de services à l’investisseurs, ce nouveau modèle devrait attirer de nouveaux clients. Reste à réagir suffisamment vite…
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