Chuck Prince, ancien CEO de Citigroup, est devenu le symbole de l’attitude excessive à l’égard des risques à Wall Street, qui a mené à la crise financière mondiale, grâce à sa citation tristement célèbre: «[…] tant que la musique continue, il faut se lever et danser.»

La musique a cessé sur les marchés des capitaux. Les taux d’intérêt ultra bas et le syndrome «TINA» (There Is No Alternative to equities, resp. «Il n’y a pas d’alternative aux actions») sont de l’histoire ancienne. Le degré de surperformance entre la croissance et la valeur était sans précédent, même par rapport à la bulle technologique de la fin des années 1990 (graphique 1). Selon nous, les portefeuilles spéculatifs qui ont enregistré une surperformance au cours des cinq dernières années ne se porteront probablement pas aussi bien lors du prochain cycle.

En raison des multiples facteurs à l’œuvre en même temps, de l’inflation élevée persistante à la guerre en Ukraine, en passant par la hausse et la volatilité des prix de l’énergie, les investisseurs ont atteint le plus haut niveau d’incertitude depuis la crise financière mondiale. Après le récent effondrement des obligations d’État britanniques, Jamie Dimon, CEO de JPMorgan Chase, a prévenu que les investisseurs devaient s’attendre à d’autres chocs.

FR Fig1 graphique vontobel 

 

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bnpam

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