Il est difficile de contester aujourd’hui que l’augmentation prodigieuse des liquidités mondiales fournies par les Banques centrales depuis 2009 a connu en 2017 sa dernière marée d’équinoxe.

Et les premiers clapotis de reflux constatés depuis le début de 2018 (via le resserrement monétaire de la Fed) ont commencé à asphyxier le fretin le plus fragile, principalement pour l’instant dans le monde émergent, analyse Didier Saint-Georges, membre du comité d’investissement de Carmignac, dans sa note de conjoncture.

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Si la marée commence tout juste à redescendre de l’étale de haute mer, qu’en seront les effets sur les marchés actions et obligataires dans les prochains mois et trimestres ?

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Il est incontestable que la globalisation économique a été une bénédiction pour les marges des grandes entreprises, grâce à l’optimisation de leurs chaînes d’approvisionnement. Mais il n’est pas moins incontestable qu’elle a beaucoup moins profité au pouvoir d’achat des salariés.

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En tant qu’investisseur, il faut donc conclure à l’accumulation de nuages sur la croissance mondiale.

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Les traditionnels actifs refuges comme les emprunts d’État américains ou allemands profitent pour l’instant de la montée des incertitudes politiques, nombreuses du monde émergent jusqu’à l’Italie.

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Dans le cas des États-Unis, les rendements des emprunts d’État ont déjà augmenté, car l’inflation a dépassé le stade du frémissement, la croissance américaine étant désormais proche de la surchauffe. Les marchés obligataires semblent encore en douter.

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Le nouveau paradigme de liquidités qui caractérise l’année 2018 a pour principale conséquence d’amplifier l’effet des chocs exogènes, et exacerbe ainsi la polarisation des performances, tant aux plans géographiques que sectoriels.

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