L’âge influe-t-il sur l’appétence au risque financier ? Les femmes ont-elles les mêmes stratégies d’investissement que les hommes ? Une étude de la Cass Business School met en lumière les attitudes individuelles à l’égard du risque et de la perte financière.

L’aversion au risque dépendrait en premier lieu de l’âge des investisseurs. L’étude démontre en effet que, comparé aux individus d’âge moyen, la peur du risque est bien plus importante chez les jeunes et les personnes âgées.

Objectif en matière de performance et appétence au risque en fonction de l’âge

La témérité face au risque financier relèverait également de la situation matrimoniale des investisseurs. Un individu célibataire serait plus enclin qu’un individu en couple à prendre des risques, tandis que les veufs, divorcés ou séparés auraient un besoin de sécurité plus important.

Enfin, l’aversion au risque n’est pas la même chez les hommes et les femmes. Plus élevée chez ces dernières, cette crainte de l’incertitude aurait une incidence sur leur retraite : préférant des investissements peu risqués, les femmes n’auraient pas recours à des horizons de placement plus longs. Qui leur permettraient pourtant de se constituer un supplément de retraite…

Mais comment éloigner les femmes de leur « zone de confort » ? Co-auteur du rapport, David Blake leur recommande « une stratégie de placement plus agressive dès le début de leur vie active », et appelle les CGP à proposer une offre moins prudente à leurs clientes.

Cette étude, qui confirme des dispositions déjà bien connues, est toutefois à prendre avec des pincettes : tous les hommes n’ont pas un excès de confiance en matière d’investissement, et la totalité des femmes ne sont pas frileuses face au risque.

La meilleure façon de cerner le profil de ses clients reste le questionnaire individuel (Voir notre article Savez-vous quel investisseur vous êtes ?). Si les études font ressortir des tendances, elles ne remplacent pas l’analyse du conseiller...

Pour consulter l’intégralité de l’étude, cliquez ICI.