• La démission surprise du premier ministre japonais a ravivé le marché

• En Chine, des autorités déterminées à réguler sévèrement leur économie

• La Banque d’Angleterre parle déjà de sortie de crise

Au Japon, la démission surprise du premier ministre a ravivé le marché japonais qui anticipe désormais un nouveau stimulus pour relancer l’économie. Le gouverneur de la banque du Japon a indiqué qu’il maintiendrait une politique monétaire très accommodante au-delà de la crise du Covid, tant que l’objectif d’inflation de 2% n’aura pas été atteint. L’indice japonais Nikkei progresse ainsi de plus de 5% en une semaine.

C’est une toute autre approche qui prévaut en Chine, avec des autorités déterminées à réguler sévèrement leur économie. Elles saisissent l’opportunité d’une liquidité externe particulièrement abondante pour déployer des mesures réglementaires et orienter le secteur privé en fonction des objectifs du parti qui souhaite un capitalisme plus inclusif. La sévère correction du marché actions couplée à l’amélioration de la situation sanitaire suscite un retour encore timide des investisseurs internationaux. Avec des élections prévues l’an prochain, l’effet de base devrait être favorable pour un rebond ultérieur de l’activité.

Outre Atlantique, le Beige Book de la Federal Reserve fait état d’une amélioration structurelle de l’économie, en dépit des effets locaux du variant Delta. Le rapport pointe également les tensions sur le marché du travail et les contraintes d’approvisionnement, deux facteurs inflationnistes qui pèsent sur les entreprises. Les derniers chiffres d’ouverture de postes « Job openings » représentent d’ailleurs un surplus historique de 2.5 millions de postes supplémentaires à pourvoir par rapport au nombre total de personnes au chômage.

En Europe, la BCE se montre plus prudente sur les perspectives économiques, et sa communication est plus feutrée, avec un « recalibrage à un rythme modéré » des achats du programme d’urgence « PEPP », sans pour autant parler de « tapering ».

La Banque d’Angleterre est beaucoup plus vocale en parlant déjà de sortie de crise et de la nécessité de remonter les taux à terme. L’Angleterre est d’ailleurs le premier pays développé à vouloir financer une partie des dépenses liées au Covid en réduisant son déficit budgétaire par une hausse de la fiscalité. Elle vient ainsi de valider une taxe additionnelle sur l’assurance maladie de £12 milliards, soit environ 0.6% du PIB.

Dans cet environnement, les taux d’intérêt remontent, surtout en Europe. Nous conservons donc une position neutre sur les actions, tout en privilégiant l’Europe et le Japon. Sur les taux, nous restons sous-pondérés en duration et préférons le crédit.

Pour consulter l'interview dans son integralité, cliquez ICI.

téléchargement

Pour accéder au site, cliquez ICI.

A PROPOS DU GROUPE EDMOND DE ROTHSCHILD

Maison d’investissement de convictions fondée sur l’idée que la richesse doit servir à construire demain, Edmond de Rothschild est spécialisé dans la Banque Privée et la Gestion d’actifs. Au service d’une clientèle internationale de familles, d’entrepreneurs et d’investisseurs institutionnels, le Groupe est également présent dans les métiers de Corporate Finance, de Private Equity, de l’Immobilier et de Fund Services. Son caractère résolument familial confère à Edmond de Rothschild l’indépendance nécessaire pour proposer des stratégies audacieuses et des investissements de long terme, ancrés dans l'économie réelle. Créé en 1953, le Groupe compte aujourd’hui 168 milliards de francs suisses d’actifs sous gestion, 2 500 collaborateurs et 32 implantations dans le monde.