La volatilité est certes l’un des principaux thèmes des marchés financiers depuis le début de l’année, mais nous restons optimistes concernant les perspectives de l’économie mondiale. Nous pensons donc que les spreads des obligations d’entreprises peuvent encore se resserrer, voire retomber à des niveaux sans précédent depuis 2004. Analyse par Richard Woolnough, gérant du fonds M&G Optimal Income.

Selon nous, les politiques monétaires menées par les grandes banques centrales au cours des dix dernières années ont porté leurs fruits et ont entraîné une forme de normalisation. Les taux de chômage ont sensiblement baissé dans de nombreux pays développés et l’inflation y est supérieure à 2%. Seuls les taux d’intérêt n’ont pas retrouvé des niveaux «normaux», même si les taux américains s’en sont rapprochés.

On sait aujourd’hui que l’impact des politiques monétaires est décalé dans le temps. Ce décalage se constate notamment sur le marché du travail. Par exemple, les salaires nominaux avaient atteint un plus haut en 2007-08 sous l’effet de la vigueur de l’économie mondiale en 2005-06.

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