Dans une récent étude, Knight Frank analyse le développement du marché du co-working. Il s’agit d’un phénomène en pleine expansion dans les grandes métropoles, en particulier en Ile-de-France.

Dans cette région, la demande a littéralement explosé à partir de 2016, atteignant volume de près de 40.000 m² qui a plus que doublé un an plus tard pour atteindre plus de 90.000 m² en 2017. La tendance se prolonge en 2018, puisque le volume des m² de bureaux absorbés par le coworking a d’ores et déjà dépassé les 100.000 m² à la fin du 3e trimestre.

Paris concentre 71 % des volumes pris à bail par les acteurs du coworking depuis 2015 en Ile-de-France, dont une part prépondérante (39 %) dans le seul Quartier Central des Affaires. Cette concentration géographique est à la mesure de la taille et de l’importance économique du plus grand pôle tertiaire francilien. Les autres quartiers de Paris intra-muros ne sont pas en reste, comme l’ont illustré les premières prises à bail réalisées en 2018 par WeWork sur la rive gauche. 

Si le coworking poursuit aujourd’hui son expansion, c’est notamment parce que les grandes entreprises y ont de plus en plus recours.

Le coworking leur offre en effet plus de flexibilité, la possibilité d’organiser le travail de leurs collaborateurs en mode projet ou, encore celle de favoriser les synergies avec les startups. La diversification est également à l’œuvre s’agissant des formes sous lesquelles se développe le coworking.

Pour consulter l’étude Knight Frank, cliquez ICI.