L’année passée s’est révélée inhabituelle : aux États-Unis, les actions comme les bons du Trésor à 10 ans ont terminé en baisse, en raison à la fois d’une incertitude économique et géopolitique accrue et des attentes relatives à la hausse des taux à court terme qui ont affecté les marchés.

Nous pensons que la croissance sera le principal moteur du marché en 2019. Cela signifie que les bons du Trésor américain pourraient offrir des avantages supplémentaires en tant que support de diversification, en servant d’amortisseur en cas de faiblesse des actions.

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La corrélation entre les rendements des actions et des obligations d’État américaines est négative depuis le début des années 2000, indiquant que ces deux classes d’actifs évoluent généralement dans des directions opposées.

Cependant, l’ampleur de cette corrélation négative varie avec le temps. Elle est récemment devenue plus négative, comme le montre le graphique ci-dessus. Nous considérons que ce lien se maintiendra à mesure que la croissance économique deviendra un facteur clé des performances du marché.

Une conséquence corollaire, c’est que les obligations pourraient offrir une protection d’un niveau encore plus élevé face aux expositions aux actions. Les avantages d’une telle diversification étaient particulièrement évidents en décembre, un mois particulièrement éprouvant pour les actifs à risque : les actions américaines ont perdu 9,2%, tandis que les rendements des bons du Trésor à 10 ans sont passés de 3% environ à moins de 2,7%, ce qui a entraîné une hausse des prix de ces derniers.

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Isabelle Mateos y Lago est cheffe stratège en investissement chez BlackRock.