6.649 euros, c’est ce qu’il en coûte pour assurer en intégralité une potentielle perte sur le fonds Agressor de la Financière de l’Echiquier à horizon de 1 an pour un montant de 100.000 euros. L’exemple est simpliste, mais il illustre concrètement le principe de l’offre Pulsar mise en place par Quantam.

Dans la réalité, on couvre rarement un fonds unique mais plutôt un portefeuille composé de plusieurs fonds. Dans ce cas, la prime d’assurance tend à baisser.

Cette prime est fonction des risques portés par le fonds : classe d’actifs, zone géographique, historique du fonds… Autant d’éléments qui permettent de définir la « couvrabilité » du fonds dont sera fonction le prix de la couverture.

La mise en œuvre de la solution Pulsar se révèle très simple : l’investisseur sélectionne les fonds à couvrir (dans un univers qui concerne actuellement 1.817 fonds) et indique pour chacun d’eux le montant à assurant, le taux de couverture et l’horizon.

Quantam a d’ores et déjà signé avec la maison luxembourgeoise Lombard International Assurance qui gère quelques 41 milliards d’euros d’encours.

La prochaine étape consiste à signer avec des assureurs français sur des contrats de droit français. Une étape susceptible de se révéler légèrement compliquée dans la mesure où la législation française ne permet de loger dans un contrat d’assurance-vie que des produits de type actions ou obligataires.

Rappelons que Quantam, créée en 2004, est une boutique spécialisée dans la gestion quantitative et systématique, avec une expertise en particulier en matière de couverture des risques financiers.