La quasi-totalité des grandes classes d’actifs ont connu des baisses en 2018 : il est clair que l’année a été difficile. Les actions des petites capitalisations émergentes (telles que définies par l’indice MSCI EM Small Cap) n’ont pas fait exception et ont essuyé des baisses à deux chiffres.

Cette classe d’actifs a cependant rebondi au premier trimestre 2019, l’indice enregistrant un gain de 7,8 %. Les raison de s’y intéresser par Chetan Sehgal et Krzysztof Musialik de l’équipe Franklin Templeton Emerging Markets Equity.

Cependant, dans la continuité de l’an dernier, les petites capitalisations émergentes n’ont pas suivi le rythme de leurs homologues émergentes à grande capitalisation au cours du premier trimestre. [2] À nos yeux, cette sous-performance peut s’expliquer en partie par certaines idées fausses des investisseurs au sujet des petites capitalisations émergentes. L’idée que les actions des petites capitalisations émergentes sont plus volatiles que celles des sociétés plus abondamment capitalisées, occulte les atouts majeurs dont un gestionnaire actif pourrait faire bénéficier.

La place des petites capitalisations émergentes reste attrayante à nos yeux, notamment parce que beaucoup des vents contraires de 2018 ont déjà été intégrés dans les valorisations ou sont susceptibles de s’apaiser cette année. Le ton de la Réserve fédérale américaine s’est fait plus conciliant cette année. Lors de sa réunion de mars 2019, elle a confirmé la sérénité dont elle avait déjà fait preuve en janvier au sujet des taux d’intérêt.

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L’évolution démographique et le vieillissement de la population dans de nombreux pays des marchés émergents intensifient les pressions sur les systèmes de santé. À notre avis, ces facteurs vont continuer à être une aubaine pour les hôpitaux, les compléments alimentaires, les dispositifs médicaux et les produits pharmaceutiques.

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