La fin justifie les moyens, c’est particulièrement vrai en matière de gestion des déchets : les efforts engagés pour faire face à la hausse quasi-exponentielle d’ordures produites chaque année paraissent désormais dérisoires prévient Bertrand Lecourt, gérant de fonds Eau et Déchets chez Fidelity.

Alors que la consommation génère toujours plus de déchets, la croissance démographique et urbaine met aussi les capacités de traitement déjà existantes sous pression. Porté par un cadre politique répondant à un impératif environnemental et de santé publique, ce marché est - par manque de financements publics - presque exclusivement délégué au secteur privé.

[…]

Jusqu'ici très peu exploré par les investisseurs, ce secteur représente désormais une thématique structurelle de long terme. En tant que thème d’investissement, la gestion des déchets offre une visibilité forte en matière de revenus, de cash-flow et de dividendes.

Par ailleurs, ce secteur traditionnellement défensif évolue dorénavant vers un profil de “croissance défensive”. Au-delà de la collecte ou du recyclage, son spectre embrasse désormais de nouveaux domaines à forte valeur ajoutée.

[…]

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : chaque année, un individu engendre en moyenne 450 kg de déchets ; cette production va augmenter de 70 % d’ici 2050 dans le monde et devrait grimper à 3,4 milliards de tonnes au cours des trois prochaines décennies...

[…]

L’univers d’investissement

L’univers est aussi large que varié et concerne une chaîne de valeur qui s’étend sur plus de 35 segments allant des activités traditionnelles (collecte, transport, stockage, nettoyage, recyclage), à des activités plus en pointe comme la transformation des déchets en énergie.

Les entreprises de ce secteur ont en commun une activité qui repose souvent sur des concessions de long terme, leur procurant ainsi des revenus récurrents qui permettent le versement de dividendes réguliers.

Pour lire l’intégralité de l’analyse, cliquez ICI.