Alors que la tendance est, de la part des pouvoirs publics, à rogner les avantages fiscaux de certains placement, Sigma Gestion réagit innovant : le gérant présentera sur le salon Patrimonia qui se tient dans 2 semaines Uplift Private Equity. Un véhicule qui allie private equity et plus-value boursière.

Etes-vous prêt à prendre les paris sur les futures licornes (sociétés de croissance valorisées plus d’un milliard de dollars) avant qu’elles n’aient fait leur entrée en bourse ? Avec son nouveau fonds, Sigma Gestion propose une formule de private equity novatrice : prendre des positions avant introduction en bourse et profiter ainsi du « coup de boost » qu’apporte la mise sur le marché.

Le gisement de ce type de cibles est de l’ordre de 300 sociétés au niveau mondial selon Emmanuel Simonneau, patron de la société de gestion. Pour mettre sur pied ce véhicule de capital-investissement, il s’est associé à CSI (Capital Système Investissements), une boutique genevoise qui lui servira de poisson-pilote pour identifier les opportunités aux 4 coins du monde.

Avec ce véhicule, Sigma Gestion demeure sur ses expertises : le non-coté et la maitrise du facteur de risque.

Même optique avec les 2 autres véhicules sur lesquels la société de gestion travaille  afin de les proposer dans les prochains mois : un fonds Blockchain et un fonds de remploi de plus-values de cession.

Le premier, comme son nom l’indique, vise à prendre des positions sur les acteurs de ce secteur émergent et bourgeonnant. Alors que certains investisseurs s’intéressent à l’amont du blockchain (éditeurs de logiciel déjà bien établis, etc), Sigma Gestion de son côté vise les crypto-actifs eux-mêmes. Ce qui ne va pas sans poser de problèmes, entre autres au niveau des procédures de conservation.

Quant au fonds de remploi des plus-values de cession, il s’adresse aux entrepreneurs qui après cession de leurs parts sociales souhaitent bénéficier de l’exonération de taxation à condition de réinvestir, dans les 2 ans, au moins 60% des plus-values dans des PME.

Là encore, la maison recourt à une de ses expertises portant sur la gestion de l’incidence fiscale.