Réputé pour amortir les phases de baisse de marché, BDL Rempart Europe conclut l’année 2018 en deçà de sa catégorie (-9.12% vs -5.61%). Analyse par Céline Leurent, analyste chez Nortia.
Malgré une bonne résistance au cours du dernier trimestre, cette contre-performance s’est creusée en mai-juin (perf : -5.12%) et s’explique par le positionnement assumé de la société de gestion : acheteur de valeurs values et vendeur de sociétés de qualité, le spread de valorisations avait alors augmenté sensiblement et ne s’est d’ailleurs toujours pas résorbé.
Dans le détail, BDL Rempart Europe est toujours positionné à l’achat sur les télécoms (17%) via Vodafone, TIM Deutsche Telekom ou encore Bouygues. L’équipe de gestion estime en effet que le secteur bénéficie de valorisations attractives, d’une croissance des marges, de publications des résultats supérieurs aux attentes et de perspectives de consolidations sectorielles.
Les valeurs bancaires (8%) comme BNP Paribas, Mediobanca ou UBS bénéficient d’un couple valorisation/rendement très avantageux.
Pour terminer sur la poche acheteuse, l’équipe conserve son intérêt pour le secteur de la construction à l’image de Eiffage et Vinci, car ces sociétés tirent parti de fortes barrières à l’entrée et d’une visibilité long terme sur leur Chiffre d’Affaires.
De son côté, la partie short du portefeuille a généré +0.4% de performance l’an passé, en s’appuyant sur l’outil propriétaire « Trendicator ». Ce dernier identifie le momentum d’attractivité des marques, par l’étude des variations d’utilisation de mots-clés dans le moteur de recherche Google.
II s’est notamment illustré en 2018 dans les secteurs de la distribution en ligne et du luxe. Malgré une année difficile nous croyons au potentiel de diversification et de préservation du capital qu’offre BDL Rempart Europe, en échange d’une conservation de long terme. L’équipe de gestion estime le niveau de décote du portefeuille à 48% si le marché revenait sur ses niveaux de 2017.
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