L’activité humaine ne doit plus seulement préserver la planète : elle doit la réparer. C’est la proposition des entreprises de l’économie régénérative. Pour les soutenir, les investisseurs peuvent s’orienter vers des fonds à impact.

Pour certains acteurs économiques engagés, limiter les dégâts de l’activité humaine sur la nature est insuffisant. Il convient d’avoir une empreinte socio-écologique positive.

L’économie régénératrice et le renouvellement des ressources

Le concept d’économie dite régénérative a été élaboré en 2010. Il vient d’une fondation créée par la navigatrice britannique Ellen MacArthur pour promouvoir l’économie circulaire. Reconstruction, restauration : l’activité économique doit coopérer avec le vivant et les cycles de la nature. 

L’économie régénératrice doit avoir un impact neutre ou positif (idéalement), sur le climat et la biodiversité. Elle fonctionne notamment sans extraction de nouvelles matières premières. Elle se doit également d’être responsabilisante, en encourageant l'inclusion sociale et économique, et en contribuant à créer des sociétés plus résilientes face au changement climatique. Ainsi, une entreprise régénératrice cherche à élargir son empreinte socio-écologique. Une entreprise durable souhaite simplement limiter son empreinte carbone.

La notion de service écosystémique aide à concrétiser la responsabilité des entreprises

Selon l’économiste américain Robert Costanza, les services rendus par la Terre s’élèvent à 125.000 milliards de dollars chaque année. C’est 1,5 fois la valeur du PIB mondial. Selon ces comptes, l’humain a besoin d’1,5 euro de nature pour produire 1 euro de PIB. Les services fournis par le capital naturel mondial à l’homme (dans ses activités de production ou de consommation) répondent au concept de «services écosystémiques» . 

Idéalement, une entreprise régénérative doit elle aussi fournir gratuitement à son environnement un service écosystémique positif. Cela passe par l’utilisation d’énergies propres, la préservation de l’eau potable, la captation du carbone… Par exemple, une usine américaine commercialise des dalles de moquette négatives en carbone : ces dernières emmagasinent plus de carbone qu’elles n’en créent. 

Investir dans l’économie régénératrice à travers des fonds thématiques

L’investisseur souhaitant donner du sens à ses finances peut se tourner vers des fonds thématiques   soutenant des entreprises de l’économie régénérative. Selon certains gérants, l’évolution vers une économie régénératrice est inévitable : ces acteurs devraient bénéficier d'une croissance importante au cours des prochaines décennies. À long terme, les sociétés susceptibles de se démarquer suivent ces 5 principes :

  • « Narrow » : utiliser moins,
  • « Slow » : utiliser plus longtemps,
  • « Loop » : utiliser à nouveau,
  • « Renew » : restaurer et permettre le renouvellement,
  • « Empower » : sensibiliser à la protection de l’environnement. 

Les investisseurs ont un rôle majeur à jouer pour soutenir les entreprises participant à la régénération des écosystèmes et à la création de sociétés plus résistantes.

L'essentiel à retenir

  • L’économie régénératrice veut avoir un impact positif, sur le climat et la biodiversité.
  • Une entreprise régénérative rend un service positif à son écosystème.
  • Il est possible d’investir dans l’économie régénératrice dans des fonds thématiques dédiés.

 

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