Les associations appellent à l’aide, car la crise économique et la progression de l’inflation augmentent la précarité.

Pour les familles précaires, le confinement a été un accélérateur de détresse sociale. En 2023, les associations d’aide aux plus démunis font face à une demande sans précédent. De nouveaux bénéficiaires affluent.

L’augmentation des prix de l’énergie et la hausse de l’inflation renforcent la précarité des personnes modestes. 32% des Français ont des difficultés à se procurer une alimentation saine pour faire trois repas par jour

La crise économique fragilise les plus précaires

Lors du confinement, les associations d’aide aux plus démunis ont vu apparaître parmi leurs bénéficiaires des familles qu’elles n’avaient jamais rencontrées auparavant. La crise économique pérennise cette situation. Inflation, augmentation du coût de la vie : les Restos du cœur ont constaté une hausse de fréquentation de 22% de leurs centres de distribution en France à l’hiver 2022. En 2023, la flambée des prix des produits alimentaires soumettent la population à une série de chocs, souligne le dernier baromètre de la pauvreté du Secours Populaire. Près d’un Français sur deux (45%) est dans l’impossibilité de payer la totalité de ses frais médicaux et doit renoncer à des soins.

Le plafond d’exonération des dons est revu à la hausse

Cet afflux de nouveaux bénéficiaires accroît le besoin de financement des associations d’aide aux plus précaires. Elles font face à des besoins d’un nouveau type, émergeant chez des familles parfois logées correctement, mais devant composer avec des budgets serrés. Or, le montant global des dons est en baisse, impacté aussi par l’inflation.

Face à cette situation, le législateur encourage les dons les plus importants. Lorsqu’ils bénéficient à des associations d’aide aux plus démunis, ces derniers donnent lieu à une réduction d’impôt de 75% du montant du don. Jusqu’ici, le plafond des dons bénéficiant de cette réduction s’élevait à 552 euros. Il a été augmenté à 1000 euros pour 2022 et 2023. Ainsi, un don de 1000 euros peut faire baisser l’imposition annuelle de 750 euros par foyer. L’incitation est bienvenue dans cette période critique. Ce seuil de 1000 peut être renouvelé pour les dons effectués en 2024.

Bon à savoir : la hausse de ce plafond à 100 euros peut être prolongée jusqu’en 2026.

L'essentiel à retenir

  • Le confinement a vu augmenter le nombre de personnes en situation très précaire. 
  • Les associations d’aide aux plus démunis continuent à vois affluer de nouvelles personnes en difficulté. 
  • Les Français, qui ont fait preuve d’un bel élan de solidarité, doivent continuer à donner. Leur geste est encouragé par des incitations fiscales plus importantes.

 

 

dnca sommes nous a la veille d'un changement de cycle ?

Pour accéder au site, cliquez ICI.