Le retail investment strategy (RIS) a été adopté ce 20 mars par la Commission des affaires économiques et monétaires (ECON) du Parlement européen dont l’un des principaux objectifs est l’amélioration de la qualité des conseils prodigués par les conseillers financiers. 

L’UCGP se félicite que la Commission ECON autorise la poursuite du commissionnement comme mode de rémunération des intermédiaires.

La Commission ECON s’affranchit ainsi des positions dogmatiques qui, appliquées dans certains états de l’Union, ont privé des épargnants d’un accompagnement pourtant nécessaire. Ainsi que le rappel Madame Stéphanie Yon Courtin, en sa qualité de rapporteure de la Commission ECON : « Le prix n’est pas le seul élément important : la qualité du produit l’est tout autant ».

L’idée abracadabrantesque d’interdiction totale ou partielle des commissions aurait pénalisé les épargnants alors dans l’impossibilité d’accéder à un conseil qualitatif. Ils doivent conserver la liberté de choisir le mode de rémunération de leurs conseillers : honoraires et/ou commissionnement. Au surplus, le modèle économique de la distribution de solutions d’investissements demeure préservé.

Un autre point d’importance adopté par la Commission ECON est la période quinquennale, et non plus triennale, à l’issue de laquelle les changements introduits par le RIS seront évalués. Une période de trois ans était bien trop courte pour évaluer les changements introduits par le RIS, compte tenu du nombre de modifications et du temps nécessaire à leur mise en œuvre. Seront alors revus les risques de conflits d’intérêts associés aux incitations, l’évolution des coûts, le niveau global des investissements de détail sur les marchés des capitaux, la protection des consommateurs et la pertinence des règles de distribution.

 

UCGP

 

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