Les foncières cotées ont enregistré sur le mois d’octobre un nouveau record avec une progression de + 3,1 % et une hausse de + 20,1 % depuis le début de l’année (telle que mesurée par l’indice Epra Eurozone net return) rappelle Laurent Saint Aubin, gérant chez Sofidy.

L’écart par rapport à l’indice généraliste Eurostoxx 50 (+ 23,2% depuis le début de 2019 - dividendes nets réinvestis) se réduit donc, enfin, sensiblement dans un contexte qui demeure continûment favorable à l’immobilier coté (ralentissement de la croissance mondiale et maintien durable des taux d’intérêt à des niveaux historiquement très bas).

Deux questions en découlent :

• Allons-nous vers des territoires de valorisation dangereusement élevés ?

Nous ne le croyons toujours pas : les primes de risque par rapport aux taux à dix ans sans risque sont considérables en Europe selon les classes d’actifs , elles se situent entre 6 et 3,5 % alors même que les marchés ont intégré la durabilité des taux négatifs. La possibilité que les experts intègrent une compression des taux de capitalisation appliqués au patrimoine des foncières cotées dans leurs évaluations de fin d’année est selon nous élevée. La hausse des Actifs Nets Réévalués pourrait être ainsi la bonne surprise des publications de résultats 2019.

• Dans cet environnement boursier continûment haussier, convient-il de revenir massivement sur les foncières décotées (commerce et résidentiel allemand berlinois) en retenant l’hypothèse que l’écart de valorisation par rapport aux valeurs de croissance est désormais trop élevé ?

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