La dynamique de croissance positive stimule la reprise malgré des risques géopolitiques accrus

• Le regain d'appétit pour le risque se confirme malgré l'escalade des tensions entre l'Iran et les Etats-Unis ; une crise qui n'est pas près de s'éteindre.
• NNIP surpondera les actions compte tenu des prévisions modestes sur les bénéfices et les signes de reprise dans le secteur manufacturier.
• Les prix du pétrole devraient continuer à subir une pression baissière en raison de la faiblesse de la demande et de la croissance de l'offre.

Anne de Lanversin

Suite au soulagement de NNIP lors de la publication de leur revue hebdomadaire de 2019 concernant l'accord commercial entre les États-Unis et la Chine et la victoire du Parti conservateur aux élections britanniques levant la plupart des incertitudes immédiates concernant le Brexit, NNIP a augmenté leur exposition au risque en prévision d'un regain d’intérêt pour les actifs risqués. Mais l'appétit des investisseurs pour le risque s'est avéré encore plus fort que prévu, allant jusqu'à faire abstraction du risque d'une escalade du conflit entre les Etats-Unis et l'Iran.

L'économie et les marchés sont placés devant un large éventail de scénarios possibles

• La croissance mondiale peut se poursuivre si les investissements privés reprennent.
• La faiblesse des investissements rend l’expansion vulnérable aux chocs.
• Les marchés misent sur un risque politique qui reste modéré.

Les marchés ont commencé la nouvelle année comme ils ont terminé 2019 - dans une ambiance positive qui pousse à la hausse les actifs risqués et les rendements des obligations souveraines. Parmi les principales raisons, citons la réduction à court terme de certains risques politiques, notamment ceux liés au conflit commercial entre les Etats-Unis et la Chine et à un Brexit dur. Un autre facteur est la confiance des marchés dans le maintien d'une politique monétaire accommodante en réponse à une amélioration de la dynamique de croissance, ce qui est bien sûr une condition nécessaire pour rendre pérenne le regain d'appétit pour le risque. Une question centrale est de savoir combien de temps encore durera la phase actuelle d'expansion mondiale. Il est possible qu'il reste une marge de croissance considérable dans le monde développé, alimentée par l'investissement privé, mais cela nécessitera une réduction durable des déséquilibres politiques.

 

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