Volatilité à court terme, reprise à long terme

Du coronavirus au choc pétrolier, en passant par d’autres difficultés, les marchés ont été plus qu'agités ces derniers jours. Malgré les effets à court terme de ces risques inattendus, les investisseurs devraient prendre du recul pour découvrir comment ils peuvent transformer ces récents événements en opportunités d'investissement potentielles.
Dans cette vidéo, Sonal Desai, CIO de l’équipe Franklin Templeton Fixed Income, partage ses réflexions sur la récente volatilité des marchés et apporte ses perspectives d’investissement.

Nous avons vu le pétrole prendre un coup massif, et ça s’est répercuté sur les marchés boursiers, les marchés obligataires, etc.

Je pense que c’est un bon moment pour nous et les investisseurs en général, pour prendre une profonde inspiration et reconnaître que oui, à court terme, lorsque les prix du pétrole s’effondrent comme cela, c’est négatif. Mais si je regarde la période actuelle, sur une durée de quelques mois, ce à quoi nous nous préparons est une période où les consommateurs sortiront de la volatilité actuelle avec des positions nettement meilleures en matière d’épargne. Ainsi, par exemple, nous voyons des chocs négatifs qui proviennent bien sûr du COVID-19, nous avons également des chocs négatifs qui viennent immédiatement de perspective du choc pétrolier pour les secteurs d’investissement. 

Sont également touchés les producteurs d’huile de schiste. Mais, d’un autre côté, il y a – avec un certain retard, probablement – un choc positif, provenant du fait que les consommateurs bénéficient de l’équivalent d’une réduction d’impôt, qui elle-même provient de la baisse des prix du pétrole. C’est quelque chose que nous devons garder en perspective si, comme nous l’espérons, la période actuelle de volatilité passe et l’impact du virus également, en laissant couler un peu de temps, nous serons en mesure d’assister à une reprise avec des conditions monétaires beaucoup plus favorables, qui pourraient le devenir encore plus. Et, ce qui ressemble à une action potentielle sur le plan fiscal avec une période où nous avons en fait du pétrole en abondance.
Nous sommes donc prêts, pour la période à venir, à envisager la deuxième partie de l’année, peut-être même le quatrième trimestre de l’année, pour voir une certaine reprise.

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Du coronavirus au choc pétrolier, en passant par d’autres difficultés, les marchés ont été plus qu'agités ces derniers jours. Malgré les effets à court terme de ces risques inattendus, les investisseurs devraient prendre du recul pour découvrir comment ils peuvent transformer ces récents événements en opportunités d'investissement potentielles.
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Nous avons vu le pétrole prendre un coup massif, et ça s’est répercuté sur les marchés boursiers, les marchés obligataires, etc.

Je pense que c’est un bon moment pour nous et les investisseurs en général, pour prendre une profonde inspiration et reconnaître que oui, à court terme, lorsque les prix du pétrole s’effondrent comme cela, c’est négatif. Mais si je regarde la période actuelle, sur une durée de quelques mois, ce à quoi nous nous préparons est une période où les consommateurs sortiront de la volatilité actuelle avec des positions nettement meilleures en matière d’épargne. Ainsi, par exemple, nous voyons des chocs négatifs qui proviennent bien sûr du COVID-19, nous avons également des chocs négatifs qui viennent immédiatement de perspective du choc pétrolier pour les secteurs d’investissement. 

Sont également touchés les producteurs d’huile de schiste. Mais, d’un autre côté, il y a – avec un certain retard, probablement – un choc positif, provenant du fait que les consommateurs bénéficient de l’équivalent d’une réduction d’impôt, qui elle-même provient de la baisse des prix du pétrole. C’est quelque chose que nous devons garder en perspective si, comme nous l’espérons, la période actuelle de volatilité passe et l’impact du virus également, en laissant couler un peu de temps, nous serons en mesure d’assister à une reprise avec des conditions monétaires beaucoup plus favorables, qui pourraient le devenir encore plus. Et, ce qui ressemble à une action potentielle sur le plan fiscal avec une période où nous avons en fait du pétrole en abondance.
Nous sommes donc prêts, pour la période à venir, à envisager la deuxième partie de l’année, peut-être même le quatrième trimestre de l’année, pour voir une certaine reprise.

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