Savez vous que sur la tech américaine, il était possible de tripler son capital en n’investissant que moins de 15% sur les GAFA ?
S’il est de notoriété publique que les actions des GAFA détenues en direct ont permis des performances époustouflantes au cours des 5 années passées, il est moins connu que certains fonds exposés à la techno US connaissent eux-aussi des performances incroyables avec une bien meilleure diversification du risque !
Ainsi, si vous aviez investi 10 000€ sur le fonds JP Morgan Us techno le 1er Octobre 2015, votre capital au 30 Septembre 2020 serait de 34 700 € et il aurait donc plus que triplé !
Avec 87% de concurrents battus sur les 3 dernières années et 80% sur les 2 années précédentes, ce fonds figure parmi les meilleurs de sa catégorie ce qui lui vaut d’excellentes notes de compétitivité et l’appréciation « excellence ».
Notons que comme le fonds Blackrock que nous avions étudié en Juin, ce fonds, qui a une volatilité légèrement supérieure à un ETF MSCI information techno, écrase littéralement cet ETF avec 5% de plus de performance par an sur les 5 dernières années. (28% /an contre 23%). On retrouve donc l’ordre hiérarchique habituel : les ETF battent la moyenne des fonds mais sont battus par les meilleurs fonds de gestion active. Une fois encore, la démonstration est faite que la gestion active avec un processus bottom-up apporte plus de valeur à l’investisseur que le strict suivi d’un indice, y compris tous frais déduits. (0,33% sur l’ETF contre 1,8% sur le JPM). L’argumentation habituelle sur l’avantage des frais réduits des ETF est donc peu de chose par rapport à l’avantage apporté par une judicieuse sélection de fonds.
Pour finir, s’il peut paraitre un peu tard pour investir sur le secteur de la techno, la très bonne diversification de ce fonds devrait lui permettre de profiter de la tendance lourde qui a été enclenchée par la pandémie. Par ailleurs, le dollar étant revenu à un niveau plus raisonnable qu’il y a quelques mois, ce fonds constitue probablement une belle opportunité pour ceux qui voudraient s’exposer à ce secteur.
Bruno Zutterling
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