Rencontre avec Pascal BLAMOUTIER, Gérant Associé à Action Patrimoine Conseil.

Capture équipe Action patrimoine Conseil1) Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

Mon parcours est assez traditionnel. J’ai commencé assez tôt, 19 ans, a travailler au CIC et j’y suis resté 18 ans.

Je suis ensuite parti chez Deutsche Bank pendant trois ans, de 1999 à fin 2002, et me suis installé en tant que CGP en janvier 2003.

Le cabinet s’est bien développé, et en janvier 2015 Axel et Jonathan sont venus me rejoindre.

Depuis septembre 2018, nous sommes 4 avec l’arrivée de Céline.

2) Votre cabinet aujourd’hui ? 

Nous sommes aujourd’hui 4, tous associés. Nous n’avons pas d’assistante ni de back office, nous faisons tout de A à Z, c’est la particularité de notre cabinet. Cela nous permet d’être présent tout au long de la relation avec le client, de l’entrée en relation au suivi quotidien, et d’être le point de contact privilégié et unique de nos clients.

Nous avons actuellement un peu moins de 500 clients, et gérons plus de 155 millions d’euros d’actifs, au travers de contrats d’assurance vie essentiellement, mais aussi de contrats de capitalisation ou de comptes-titres.

Notre activité se concentre principalement autour du conseil en investissement financier, mais aussi de l’accompagnement sur des problématiques fiscales ou patrimoniales. Nous avons également créé une filiale immobilière pour les activités de conseil en immobilier et de courtage de crédits, mais ces activités restent marginales.

Le développement s’est accéléré ces dernières années, et le CA du cabinet enregistre une hausse de 30% entre 2019 et 2020.

APC va ouvrir un bureau à Lyon à la fin du mois, en partenariat avec deux autres cabinets pour réaliser un pôle dédié à la gestion de patrimoine ne Rhône Alpes ;

Nous avons également créé une société de moyens avec ces cabinets, afin de mutualiser certaines activités, conformité, marketing, fonds dédié.

3) Quelles sont les conséquences, à votre avis, d’une réglementation de plus en plus forte sur le métier de conseiller en gestion de patrimoine ? Et que pensez-vous de la disparition du 3ème usage du courtage ?

La réglementation prend effectivement de plus en plus de place dans notre métier. Nous sommes bien placés pour le savoir car, n’ayant pas d’assistante ou de back office, nous faisons tout nous-même. Je pense que cette intensification de la réglementation va encourager les regroupements, les fusions et les rachats car cela devient très lourd pour les petits cabinets. De plus, les règles déontologiques sont régulièrement modifiées, cela demande donc un suivi régulier et systématique.

Je pense que la disparition du 3ème usage du Courtage est une bonne chose car elle donne plus de liberté aux épargnants et pousse également les conseillers à exercer leur métier dans le plus grand respect des objectifs et de la situation du client.

4) Quels sont vos partenaires privilégiés ?

Sur la partie assurance vie, nous travaillons principalement avec Generali Patrimoine, SwissLife, UAF Life Patrimoine, Cardif et Vie Plus.

Concernant les asset managers, nous utilisons des fonds très différents de nombreuses sociétés de gestion, il est donc difficile de n’en retenir que certaines. Je peux néanmoins citer Rothschild & Co avec laquelle nous avons monté un fonds dédié pour nos clients.

Pour les produits structurés, nous travaillons avec quelques émetteurs en direct (BNP/Privalto en particulier) mais aussi en étroite collaboration avec quelques brokers comme Kepler, Silex, Lynceus ou Eavest.

5) Quelle est votre politique en matière d’investissement socialement responsable ?

Depuis quelques années, nous avons de plus en plus de clients qui souhaitent donner du sens à leur investissement, en utilisant des sociétés de gestion ou des fonds respectant les critères ESG. Nous analysons donc maintenant de façon beaucoup plus détaillée les politiques ISR menées par les asset managers. D’autant plus que l’on voit maintenant que le respect des critères ESG peut être vecteur de surperformance, ce qui n’était pas forcément le cas il y a quelques années.

Nous recevons régulièrement les sociétés de gestion pour analyser la constitution de leurs fonds.

6) Comment gérez-vous la crise actuelle et quelles en seront les conséquences selon vous ?  

Le premier trimestre 2020, bien que catastrophique sur les marchés, a été serein de notre côté. En effet, nos clients n’ont pas spécialement paniqué et en ont même profité pour réinvestir sur des niveaux très bas. Cela était aussi un excellent point d’entrée pour la mise en place de nouveaux produits structurés.
Au final, l’année 2020 a été excellente pour nous mais aussi pour nos clients qui finissent l’année avec des performances très correctes.

Au niveau du quotidien du cabinet, nous voyons beaucoup moins nos clients et partenaires lors de rendez-vous physiques mais nous avons fortement développé les entretiens en visio-conférence. Cela permet de garder un contact avec tous nos clients et nos prospects, malgré la situation sanitaire très compliquée. Nous avons été agréablement surpris que tous ces changements n’aient pas trop perturbé nos clients. Nous pouvons ainsi avoir une activité quasi normale.

7) Quels sont vos projets professionnels à horizon fin 2021 ?

Sur l’année 2021, le principal objectif est de conserver la très bonne dynamique que nous avons depuis 2 ou 3 ans. Le cabinet se développe et nos clients sont satisfaits de nos conseils et des performances. Nous le ressentons dans la forte multiplication des recommandations depuis de nombreux mois.

Nous espérons également que la situation sanitaire s’améliorera rapidement pour revoir physiquement nos clients mais aussi nos partenaires. Rien ne remplace finalement les contacts humains dont nous avons tous besoin.

 

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