Retrouvez l'interview d'Edouard PETITDIDIER, Président d'ALLURE FINANCE.

  • Quel est votre parcours ?

Dès l’âge de 16 ans, j’ai eu l’opportunité d’effectuer des stages au sein de sociétés d’agents de change qui m’ont fait comprendre que la finance était un domaine passionnant. Diplômé de l’Université de Paris Dauphine, j’ai débuté ma carrière en 1994 à la BAREP (Groupe Société Générale) où j’ai passé 7 ans comme responsable de fonds alternatifs. En 2001, de nouvelles opportunités se sont ouvertes à moi et je suis devenu actionnaire de SYSTEIA CM (Groupe Crédit Agricole) tout en étant responsable des stratégies alternatives « Long/Short Equity ». A 40 ans, j’ai eu envie de changement et avec Jean-François Fliti, nous avons créé ALLURE FINANCE, un Multi Family Office parisien conseillant familles et entrepreneurs dans leur patrimoine privé et professionnel.

  • ALLURE FINANCE aujourd’hui ?

Au fil des années, Allure Finance a développé ses compétences en interne avec une équipe pluridisciplinaire et en externe avec des partenariats de premiers choix. En 2018, nous avons décidé d’associer 2 collaboratrices, nous sommes désormais 4 associés.

Aujourd’hui, nous conseillons principalement les familles et les entrepreneurs sur la gestion de leur patrimoine privé et professionnel. Nous leur proposons des solutions sur mesure et mettons en œuvre une variété de compétences dans tous les métiers de la gestion de patrimoine.

Cela se traduit notamment dans 3 grands domaines :

- les solutions patrimoniales et fiscales pour permettre à nos clients d'organiser leur patrimoine dans sa globalité ;

- des solutions d'investissements, en mettant à leur disposition un choix de services et d'investissements financiers et immobiliers pour une gestion fructueuse de l'ensemble de leur patrimoine ;

- des solutions de financement, en apportant des réponses sur-mesure aux besoins de financement de nos clients, pour leurs projets personnels et pour leur développement professionnel.

  • Quelles sont les conséquences à votre avis d’une réglementation de plus en plus forte ?

Cette nouvelle réglementation vise à régir l’ensemble de la relation entre un client et son intermédiaire financier autour de deux objectifs : plus de transparence et d’information, et plus de protection des investisseurs. Pour remplir ces objectifs louables, nul autre choix que de s’appuyer sur des outils informatiques d’analyse et de suivi particulièrement experts (voire « intelligents »), donc, une digitalisation de la relation.

Elle va entrainer mécaniquement une plus forte concentration de notre métier, qui est aujourd’hui trop fragmenté. Les sociétés de conseil en gestion de patrimoine n’ayant pas la taille nécessaire à la constitution d'une équipe en mesure de répondre aux exigences réglementaires tout en conseillant efficacement les clients, devront se regrouper.

  • Quelles sont vos partenaires privilégiés ?

Nous avons monté une équipe pluridisciplinaire en interne complétée de compétences externes (via un réseau d'experts) afin d’être au service exclusif de nos clients. Nous agissons à la fois comme chef d’orchestre, sélectionneur d’expertises ou encore coordinateur de métiers. Pour accompagner nos clients, nous souhaitions travailler avec les meilleurs acteurs pour leur proposer des solutions sur mesure. Il s’agit d’un travail qui s’effectue main dans la main tout en traduisant les envies et les objectifs de nos clients à nos partenaires, pour que ces derniers réalisent au mieux leur mission.

Coté partenaires financiers, nous travaillons beaucoup avec les assureurs AXA et CARDIF, et privilégions les partenariats avec des sociétés de gestion ayant une approche globale comme COMGEST, MORGAN STANLEY, ou encore PICTET.

  • Comment analysez-vous la grande appétence des fonds de capital investissement pour les cabinets de CGP ?

Notre métier est actuellement en fort développement avec un retrait progressif des banques au profit d’une montée des sociétés de conseil entrepreneurial. Notre marché des sociétés de conseil est aussi très fragmenté et pas assez digital. Il n’est donc pas étonnant que les fonds aient envie de créer des plateformes de consolidation de la gestion de patrimoine comme ils l’ont fait dans d’autres secteurs d’activité.

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