La crise Covid a ébranlé l’économie mondiale et c’est grâce aux actions sans précédent des gouvernements et des banques centrales que le pire a pu être évité. Le mode opératoire des banques centrales, une nouvelle fois sous le feu des projecteurs, a été marqué par cet épisode et c’est ce que nous cherchons à décrypter avec cette série de papiers intitulée « Comment la crise Covid a bousculé la politique monétaire ».

Dans ce premier numéro, nous nous attelons au sujet de « l’argent magique ».

Lors de la crise Covid, les déficits publics ont très fortement augmenté dans tous les pays du monde mais cela n’a pas entraîné de crise des finances publiques pour autant car les banques centrales ont acheté dans le même temps de très grandes quantités d’obligations d’Etat. Cela a fait dire à certains commentateurs qu’il existait de l’« argent magique » et qu’il fallait y recourir massivement à nouveau pour d’autres utilisations. En réalité, les choses sont un peu plus complexes.

La plupart des pays développés ont connu en 2020 leur déficit budgétaire le plus élevé depuis la seconde guerre mondiale, en raison d’un effondrement de l’activité et de la mise en place de programmes exceptionnels d’aides aux ménages et aux entreprises. Le déficit public a, par exemple, approché 16% du PIB aux Etats-Unis en 2020 (chiffre le plus élevé depuis 1945). En zone euro, il s’est élevé à 7,6% du PIB, soit le niveau le plus élevé depuis la création de la zone.

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