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Fréquentation globale en baisse, recul significatif du commerce spécialisé, stagnation des investissements : le secteur des commerces est à la peine. Selon la dernière étude de Cushman & Wakefield consacrée à ce marché, seuls « les actifs prime et dominants sur leur secteur font preuve d’une forte résilience ». Analyse par Frédéric Tixier du site spécialisé PierrePapier.

Comme l’écrivent les spécialistes de Cushman & Wakefield dans leur dernière étude consacrée au secteur des commerces, l’horizon de ce marché et de ses acteurs apparaît aujourd’hui « légèrement brumeux ». Même si la consommation des ménages reste globalement orientée à la hausse, certaines branches du commerce de détail accusent en effet des ralentissements très significatifs de leurs chiffres d’affaires. C’est le cas notamment du commerce spécialisé, en recul de 3,4% depuis le début de l’année (et de -11% sur le seul mois de septembre).

Les centres commerciaux prime résistent

Cette baisse de l’activité et de la fréquentation impacte de manière plus ou moins marquée les différents segments du marché. Elle affecte plus particulièrement les centres commerciaux de centre-ville. Si, à Paris, petites et grandes surfaces arrivent à maintenir leur niveau de valeur locative, ce n’est plus le cas pour les surfaces moyennes, pour lesquelles une « correction à la baisse est actuellement en cours », détaille Cushman & Wakefield.

Ce décrochage des valeurs locatives touche également les villes de province de taille moyenne, tout type de surfaces confondu. Les centres commerciaux « prime », en périphérie, font en revanche de la résistance, car ils sont « toujours très recherchés par les enseignes internationales qui se développent en France », explique Christian Dubois, Head of Retail Services France chez Cushman & Wakefield. « Les valeurs locatives sur ce type d’actif sont néanmoins de plus en plus challengées par les enseignes, pour lesquelles les critères de négociation s’étendent au-delà des considérations locatives pures» ajoute-t-il.

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