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« Tout va bien chez Carmignac actuellement ». C’est ainsi que Didier Saint-Georges, membre du comité d’investissement stratégique chez Carmignac, a ouvert la messe trimestrielle de la société de gestion hier jeudi.

Les gérants y ont fait le point sur les différents fonds, et présenté le Unconstrained Euro Fixed Income, ancien fonds obligataire dont la stratégie et les gérants se sont renouvelés en juillet dernier.

Didier Saint-Georges dresse un bilan plutôt positif du dernier trimestre, affirmant que les différentes gammes de fonds « se sont comportées de manière résolument solide ». Il souligne notamment « l’excellente performance », de l’ordre de 18% YTD, du Carmignac Pf Uncons Credit (LU1623762843).

En revanche, concernant le fonds Long-Short European Equity (LU0992627298), dont la performance YTD est de -6,5%, Didier-Saint Georges reconnaît que « les pépites peinent à se transformer en or… ».

Didier Saint-Georges revient sur les performances des différents fonds Carmignac

Les gérants ont réfléchi à la thématique des values ces derniers mois, se posant la question d’un éventuel regain des actions décotées par rapport aux valeurs de croissance. Les fonds de Carmignac étant particulièrement positionnés sur les growth, l'équipe a envisagé de repenser l’allocation de certains portefeuilles.

C’est dans les pays émergents que les gérants sont allés chercher ces values, notamment en Indonésie. «L’univers émergent est celui qui a le plus besoin de la liquidité mondiale», explique Frédéric Leroux, responsable de l’équipe Cross Asset.

Enfin, Guillaume Rigeade et Ellezer Ben Zimra ont présenté le fonds Unconstrained Euro Fixed Income (LU0336084032), ancien Carmignac Capital Plus, dont ils sont les gérants. Ce dernier n’a pas seulement changé de nom : depuis juillet dernier, il s’est vu attribuer une nouvelle stratégie et de nouveaux gérants.

Le fonds est désormais couvert contre le risque de change, et ne compte plus aucune action en portefeuille. Sa gestion se veut flexible, active et affranchie des benchmarks. A travers une approche top-down, les gérants ont une démarche opportuniste, sélectionnant « des valeurs parmi la totalité des segments obligataires ».