Un thème d’investissement comme un autre, la mort ? On pourrait le penser, tant en cette semaine de Toussaint les communications commerciales ont afflué dans notre boite mail…

Ainsi la société Entoureo évoque « ces familles ne reculent devant rien pour sauver la mémoire de leurs aînés ». La start-up propose de réaliser un livre biographique grâce à un kit comprenant le nécessaire pour réaliser une interview de nos chers anciens : des fiches avec des centaines de questions et un module d’intelligence artificielle (sic) qui « transforme automatiquement l'enregistrement de la personne âgée en texte éditable et facilite la mise en forme avec les photos souvenirs numérisées ».

A l’inverse, certains sont soucieux de maitriser ou d’effacer les traces des chers disparus. Ainsi la start-up iProtego propose une offre dédiée au Deuil numérique.

Bref, on l’a compris, il existe un business autour de la mort et ce depuis bien avant le développement d’offres digitales comme le rappelle le magazine Que Choisir, qui dans son dernier numéro signe une enquête titrée « Pompes funèbres, des abus loin d’être enterrés ! ». On y apprend que si en moyenne le budget des obsèques s’élève dans l’Hexagone à 3.815 euros, les disparités sont fortes, les offres allant de 1.269 euros à 7.515 euros. 

Enfin soulignons un sondage Ifop sur « Les Français et le funéraire ». La société France Tombale a en effet demandé à l’Ifop de se pencher sur la question en septembre. Pour consulter l’enquête, cliquez ICI.

Alors un business la mort. Peut-être un gisement de valeurs pour un prochain fonds thématique de type « Death Quantum Fund ».