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Un de mes clients chez qui nous venions de terminer la mise en production d’un flux « externe » s’étonnait de l’apparente facilité du raccordement ; « oui, nous sommes dans un monde de plus en plus normalisé et il est devenu extrêmement facile de raccorder les tuyaux ! »

Et cela ne va pas s’arrêter. Bon gré, mal gré, on voit de plus en plus de banquiers s’ouvrir. Pour certains, il s’agit d’ouvrir leur société de gestion à de nouveaux marchés, d’aller innover plutôt que de ronronner. Pour d’autres, il est question de regarder ce que propose l’externe en matière de produits afin de sortir du carcan de l’offre de l’interne. 

Le changement s’opère avec plus ou moins de bonheur, parfois c’est une évolution à marche forcée, voulue par les clients. Car longtemps, les Français ont montré peu d’appétence pour la finance, surtout en comparaison des Anglo-saxons, des Américains notamment, obligés d’investir leurs économies dans des fonds de pensions pour préparer la retraite. L’investisseur français a longtemps écouté comme parole d’Evangile, les conseils de son banquier et a peu diversifié ses sources d’investissement.

Epoque bénie mais désormais révolue pour les professionnels qui trouvent face à eux des clients informés qui surfent sur Internet, s’abonnent à des lettres confidentielles et ont un avis !  Pour résister sur un marché qui s’ouvre, les banquiers, même s’ils ne l’avouent pas publiquement, n’ont plus d’autres choix que celui d’une architecture ouverte. Ce qui signifie : identifier des produits à l’extérieur et trouver de nouvelles plate-forme de distribution pour leur propre produits. Faites-vos jeux.

FM/FL