Malte… destination prisée des touristes, de la BCE pour ses réunions de politique monétaire, mais également des escrocs du Forex.

La directive MIF en vigueur depuis 2007, qui a entrainé la multiplication des plateformes de négociations sur les devises, n’a pas eu que de bonnes conséquences. Et pour cause, en rendant ce marché accessible aux particuliers, elle a attiré bon nombre de sociétés basées à Malte ou Chypre et prêtes à tout pour obtenir deux ou trois « billets verts »…

Entre celles qui utilisent de faux numéros de licence, d’autres qui usurpent les numéros de licence de vrais sociétés, d’autres encore qui imitent le nom de sociétés viables sur le Forex, il n’est réellement pas aisé pour un particulier de s’y retrouver.

 

Certes l’AMF et l’ACPR mettent à jour régulièrement une liste d’opérateurs non enregistrés, mais le temps de les identifier, d’autres se sont déjà créés ou ont déjà eu l’occasion d’escroquer des particuliers.

La seule solution pertinente semble être l’information des particuliers sur ces pratiques douteuses car le pourcentage de réussite d’une plainte déposée contre une société chypriote à la Cysec (régulateur des marchés financier à Chypre) est faible, voire très faible… À tels points que les autres Régulateur des marchés financiers européens sont contraints de mettre en œuvre leurs propres mesures face à l’inefficacité de ce dernier.

En somme, parlons-en !

P.B. banquier privée d’un petit réseau français.

PB/SL