Alors que le pole obligataire de Carmignac s’est renforcé en 2015 avec 4 nouvelles recrues, Rose Ouahba, responsable de l’équipe obligations internationales revient sur un exercice assez périlleux.

Le moment le plus difficile pour vous en 2015 ?

En août sans conteste, cela a commencé le vendredi précédant le lundi 24 août. Je me souviens d’une longue conversion avec Edouard, on était prêt à réduire nos expositions mais on avait aussi confiance dans le pragmatisme des autorités chinoises, on a décidé d’attendre. Douche froide le lundi main… On s’en veut alors d’avoir raté cela.

Des craintes pour 2016 ?

En fait, pas vraiment. Le problème est qu’il faut avoir les nerfs suffisamment solides pour ne pas se précipiter… alors que les taux 0% peuvent pousser à aller sur des classes d’actifs qui sont dangereuses, pour glaner quelques dixièmes de rendements supplémentaires au prix de risques mal jaugés.

La différence d’essence entre un gérant taux et un gérant actions ?

Mon métier est beaucoup ancré sur la macro et les Banques centrales. Le gérant actions est lui plus tourné vers la micro et les histoires d’entreprise.

FL/SL