Quel serait l’argumentaire pour continuer à surpondérer les actions après le rallye de début d’année, européennes notamment ?

1- la stratégie a très bien fonctionné ;

2- le risque financier est trop grand pour que les banques centrales ne fassent pas tout ce qui est en leur pouvoir pour le contrer ; la FED, c’est entendu, ne représente plus un danger pour les marchés ;

3- les valorisations européennes sont encore éloignées de leurs fondamentaux et doivent pouvoir rattraper ce retard ;

4- les mesures de relance adoptées par le gouvernement chinois finiront par porter leurs fruits.

Il est intéressant de revenir sur chacun de ces arguments.

Le changement de stratégie opéré par la FED en janvier est perçu comme un fabuleux soutien pour les marchés. De fait, il efface, non seulement, la menace grandissante d’une remontée des taux d’intérêt qui avait marqué le second semestre de l’année dernière mais confirme, surtout, que la FED veillera au grain et préviendra tout risque de correction trop importante des indices boursiers.

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Plus surprenant est, toutefois, le caractère inédit de ce changement d’orientation monétaire dans un contexte de fin de cycle dans lequel les forces inflationnistes ont traditionnellement tendance à se renforcer, ce qui aurait appelé, a minima par le passé, un accompagnement préventif de la phase de prolongation d’un cycle déjà particulièrement long. En changeant son fusil d’épaule aussi radicalement qu’elle l’a fait lors de son FOMC de janvier, la FED acte d’une certaine manière un changement de sa fonction de réaction, imposé par la financiarisation galopante de ces dernières années.

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Véronique Riches-Flores anime le site d’analyse et de recherche macro Riches Flores Research.