Tout le monde les connaît, y compris intimement. Mais rares sont ceux qui connaissent leur nom : Simonetta Vespucci et Constance Quéniaux ont pourtant marqué l’histoire de l’art¹.

Tout le monde connaît leur nom et ils ont marqué bien des investisseurs : les marchés émergents sont appréciés pour le potentiel de diversification qu’ils apportent mais bien souvent craints pour leur niveau de risque élevé.

Si de nombreux indicateurs doivent être utilisés pour mesurer le risque, la volatilité en fait partie.

Désormais nettement inférieure à celle des marchés dits « développés », elle ne constitue plus un handicap pour les investisseurs européens.² Il est pourtant probable que les idées reçues aient la vie dure, même celles dont la place serait plutôt au musée.

Bernard Aybran est Directeur de la multigestion chez Invesco.

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1 Il s’agit des femmes qui ont servi de modèle à Sandro Botticelli pour plusieurs tableaux (dont la Naissance de Vénus) et à Gustave Courbet pour l’Origine du monde.

2 La volatilité de l’indice MSCI Emerging Markets est de 12,7 contre 14,1 pour le MSCI Monde (hors émergents) ; volatilité 52 semaines, en euros au 31/10/19, source Bloomberg