Une étude de Préqin révélée, ce jour, par notre confrère Les Echos analyse l’impact du Brexit sur les fonds alternatifs. Extraits :
« Les « hedge funds » et fonds de capital-investissement, qui étaient près des deux tiers à vouloir que le Royaume-Uni reste dans l’Union européenne, ne sont pas encore tentés par le grand large. »
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« Seuls 3 % des « hedge funds » envisagent de quitter le Royaume-Uni, et 17 % sont encore indécis. »
« Les autres fonds alternatifs (capital-investissement, immobilier, infrastructures…) sont 4 fois plus nombreux (13 %) à songer à s’expatrier hors du Royaume-Uni. (…) Ce sont potentiellement 30 % des fonds alternatifs qui pourraient rejoindre d’autres places comme Milan, Paris et Francfort. »
« A Londres, près de 600« hedge funds » gèrent 470 milliards de dollars, soit 3,5 fois plus que le reste de toute l’Europe. »
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« Dans les douze prochains mois, 11 % des « hedge funds » et 29 % des autres fonds alternatifs vont réduire leurs investissements au Royaume-Uni. »
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« Impact du Brexit sur la performance des portefeuilles : 13 % des « hedge funds » pensent que cela leur sera défavorable, 31 % que l’impact sera positif, dans les douze mois. 28 % estiment que cet événement sera neutre »
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« Les autres fonds alternatifs sont plus pessimistes (…) un sur cinq estime qu’il [l’impact du Brexit] sera négatif, et seuls 13 % voient le Brexit comme une source d’opportunités d’investissement. »
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« l’AIMA (1) rappelle que les « hedge funds » ont rapporté 4 milliards de livres d’impôts au Royaume-Uni en 2014, (…), ils emploient 10.000 personnes, auxquelles s ’ajoutent près de 30.000 emplois indirects induits (avocats, comptables, courtiers…). »
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« La plupart des grands « hedge funds » sont présents à Londres depuis les années 1990 et début 2000. Le plus ancien sur le sol britannique est Henderson Alternative Investments, lancé en 1969, à une époque où à peine 200 « hedge funds » existaient de par le monde. »
EF/FL
Voir aussi
(1) Alternative Investment Management Association