Entre les tweets du président américain, les rebondissements britanniques dignes d’un programme de télé-réalité et une inflation qui ne décolle toujours pas, les marchés financiers sont à la peine. Quelle ligne de conduite adopter dans un tel environnement ?

Le bilan macroéconomique n’est guère réjouissant. Même si on parle aujourd’hui de ralentissement et non de récession (les prévisions tablant sur une croissance de 3,2%, contre 3,6% en 2018), le secteur manufacturier tangue sérieusement, les incertitudes géopolitiques ne font que croitre tandis que les marges de manœuvres des banques centrales s’amenuisent.

Néanmoins, nombre d’experts demeurent positifs puisqu’ils estiment que le scénario d’une stabilisation macroéconomique est le plus probable, permis par un accord entre les 2 géants et une sortie négociée du Royaume-Unis de l’Union européenne.

De son coté, CPR AM se montre nuancé dans les dernières Perspectives que la maison a publiées. En effet, concernant les prévisions de marchés à 3 mois, le gérant met en avant un scenario central (45% de probabilité) fondé sur une stabilisation de l’environnement. La probabilité d’un ralentissement s’établit à 40%, tandis que le scénario « Poursuite de la hausse technique » n’est crédité que de 15% de chance de survenir.

Cette réserve se traduit concrètement au niveau de la structure du portefeuille cible de la société de gestion : alors que son benchmark est à 50/50 obligations et actions, le portefeuille de CRP AM se veut plus défensif avec une poche obligataire s’établissant à 60 et une poche actions à 40%.

La réduction de l’exposition actions se fait bien sûr au détriment des grands marchés développés ; et ce d’autant plus que CPR AM développe une position actions marchés émergent assez volontariste, à hauteur de 5% :